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Au manoir girondin sont des scribes qui lisent,
Passant en ce plaisir l’hivernale saison ;
Buvant un peu de vin, se chauffant aux tisons,
Faisant fort peu de cas de leur matière grise.
Ils écrivent un peu, ils disent des bêtises,
De blasons éclatants ils ornent la maison ;
En la cuisine sont des gâteaux à foison,
Ce que, me semble-t-il, aucun d’eux ne méprise.
Ils ne sont certes pas successeurs de Platon
Ni ne nul grand penseur, mais des bardes qu’ils aiment,
Et pleins de bienveillance envers les marmitons.
Jamais il ne voudront d’une sagesse extrême :
Largement leur suffit l’amour de Margoton
Et aussi, certains jours, du petit chat lui-même.
