Valves de mules

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Joyau de Salvador Dali

Mules, vous qui offrez une valve au Saint-Père,
Vous lui donnez ainsi un joli coeur tout neuf ;
Si dans ces conditions le pape devient veuf,
Il sera consolé par de vaillants compères.

A la fin de la vie, des constructions s’opèrent
Et notre corps parfois devient fort comme un boeuf ;
Mais si le coeur se sent fragile comme un oeuf,
Point ne faut qu’en la mort ce frêle organe espère.

Car la loi est ainsi : nous devons aimer vivre,
Aller par les chemins, nous plonger dans un livre
Et songer au bonheur qu’apporte le savoir.

De ceux qui vont rester, nous respectons les larmes,
Mais il ne faudrait pas que cela nous désarme :
Les soleils du Ponant sont les plus beaux à voir.

Cochonfucius

Ambicalice

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image de l’auteur

Voici l’ambicalice, un ingénieux système :
Si l’on y prend du vin, on n’en verse qu’un doigt,
Ce qui déjà pourrait inspirer des poèmes,
Quand ce sont de grands crus, comme en boivent les rois.

Ces vins sont excellents pour les hommes de foi,
Ce poète lui trouve un goût de chrysanthème ;
Le fils du charpentier, avant qu’il fût en croix.
En a bien profité, les disciples de même !

Cela réconcilie les démons et les saints ;
Les premiers, bien souvent, oublient leurs noirs desseins,
Les seconds font par là mûrir leur fantaisie.

Compère ambicalice, à toi cette oraison,
Tu as mis du soleil dans mon humble maison,
Ce modeste logis meublé de poésie.

Cochonfucius

Petit Paul

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image de Pierrette

Sur son lit d’hôpital petit Paul reposait
Une très longue maladie il subissait
Plus les mois passaient et plus il s’affaiblissait
Presque toujours allongé souvent il pensait

Il pensait à son papa et à sa maman
Morts dans un accident lorsqu’il avait cinq ans
Il s’en souvenait encore très vaguement
Quand les médicaments lui en laissaient le temps

Il pensait à ses copains de l’orphelinat
Avec eux il était dans la même galère
Celle des enfants tristes qui ne rêvaient pas
Comment peut-on rêver quand on n’a plus sa mère

La fin de petit Paul arriva une nuit
Seul dans son lit de misère il s’est réveillé
Sur l’horloge murale s’affichait minuit
À côté de lui la Mort était allongée

Petit Paul prit sa main et la serra très fort
Maman c’est toi oh maman ne me quitte plus
J’ai vraiment trop mal et je voudrais être mort
Mon petit ton mal je ne l’ai pas voulu

Là ou nous allons tu n’auras plus jamais mal
Nous resterons ensemble pour l’éternité
Le sourire aux lèvres l’enfant vainquit son mal
De ses yeux s’échappait une étrange clarté

La Mort se releva les larmes aux orbites
Mon enfant tu seras dans mon cœur pour toujours
Ah petit Paul les paroles que tu m’as dites
Je rêvais tellement de les entendre un jour

jr

Héraldie, seconde fondation: 13 mars 2017. (Héraldique et Poésie)

Héraldie est né le 30 avril 2012, ceux qui l'ont fondé sont maintenant partis. Mais moi, Le Fringant Papillon, je reste dans ses jardins pour butiner ses fleurs. C'est là aussi que l'Enchanteur aux mille poèmes a un atelier.

Hortus Closus

Pour vivre heureux, vivons cachés

Parhal, poète....

Poésie musicale, rythmée, parlée ou chantée de sa voix vibrante sur la note de l'Univers.

Comme un cheveu sur la soupe

"On a le droit de le faire" Marguerite Duras, Écrire.

pour une seule note

écoutons à l'infini...

Le monde est dans tes yeux ...

... le premier matin du monde est aujourd'hui ...

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