
image de l’auteur
Voici l’ambicalice, un ingénieux système :
Si l’on y prend du vin, on n’en verse qu’un doigt,
Ce qui déjà pourrait inspirer des poèmes,
Quand ce sont de grands crus, comme en boivent les rois.
Ces vins sont excellents pour les hommes de foi,
Ce poète lui trouve un goût de chrysanthème ;
Le fils du charpentier, avant qu’il fût en croix.
En a bien profité, les disciples de même !
Cela réconcilie les démons et les saints ;
Les premiers, bien souvent, oublient leurs noirs desseins,
Les seconds font par là mûrir leur fantaisie.
Compère ambicalice, à toi cette oraison,
Tu as mis du soleil dans mon humble maison,
Ce modeste logis meublé de poésie.
Cochonfucius