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Une ruche va bourdonnant
Sans craindre le froid de l’automne,
Le miel du trèfle provenant
Nourrira quelques faims gloutonnes.
La reine songe maintenant,
Parmi ses filles qui chantonnent,
Aux jours sans rien de surprenant
Que suivent des nuits monotones.
Car son envol, c’est du passé
Dont fut son amant fracassé ;
En l’évoquant, son coeur se serre.
Plus question d’aller dans le ciel,
Car nous sommes, sur cette terre,
Le troupeau d’un marchand de miel.

Une réflexion sur « La Reine Avette »