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L’étoile est escortée de planètes sauvages
Aux chétifs habitants, de leur sort incertains ;
Je ne sais presque rien de ces astres lointains,
Mais se rendre auprès d’eux serait un beau voyage.
Pline a dit qu’on y parle un ténébreux langage
N’ayant aucun rapport avec ceux des humains ;
Il écrivit cela sur un long parchemin,
Ce savant de jadis auquel je rends hommage.
La troisième planète a des jeteurs de sorts
Auprès des vieux tombeaux disant «Debout les morts»,
Le prêtre de ces lieux les contemple avec crainte.
L’étoile au long du jour diffuse sa clarté
Dont ils sont, tous ces morts, un peu réconfortés :
Les sorts à leur repos ne portent plus atteinte.
