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En rêve je te vois, paysage natal
Auquel sont consacrés des vers et de la prose ;
Lieu dont les habitants oublient d’être moroses
Et dont j’ai retenu plus d’un mot dialectal.
Ces lignes ne sont pas un chant sentimental :
Juste la nostalgie des lilas et des roses
Et de l’herbage aussi, qu’un ruisselet arrose,
Et du vin qui vieillit au château vicomtal.
Or, de ces quelques mots d’un scribe solitaire,
Rien n’entendront les gens de cette belle terre ;
Car ils m’ont oublié, mais mon coeur les revoit.
Parmi les sons que j’aime et que je me rappelle
Est le chant grégorien d’un moine à belle voix
Qui désormais repose auprès de sa chapelle.
