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Le goupil transcendant, c’est un être indocile,
Un Tartuffe, un prêcheur mangeant plus qu’à sa faim ;
Les dindons, éblouis pas ses discours sans fin,
Pensent qu’il s’agit là d’un moderne Virgile.
Goupil, tu es pourvu d’un cerveau trop habile
(Serait-ce un souvenir de ton père défunt ?),
Tu as trompé le rat, le porc et le dauphin,
Te voici le gourou de ces dindons serviles.
Plus d’un coq endeuillé maudit ton existence,
Toi qui de sa moitié te fis une pitance,
Ce sur quoi vainement je l’entends protester.
Pire que ce goupil est un certain primate,
Un glabre individu qu’on dirait psychopathe,
Se croyant du cosmos le maître incontesté.

Une réflexion sur « Goupil transcendant »