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J’aime une fleur, son nom je ne peux dire,
Fleur qui rougeoie dans le soleil mourant ;
C’est son parfum qui me vint secourant
Au temps jadis, pour lequel je soupire.
Mon coeur, parfois, ne sait ce qu’il désire,
Coeur immature et coeur de vétéran
Que d’autres fleurs laissent indifférent ;
Car celles-ci ne sont que fleurs de cire.
Dans ce jardin qui change au fil des jours,
Mon âme fait un paisible séjour
Sans s’adonner à de sombres pensées ;
Car, les saisons fort nombreuses m’ayant
Fait découvrir ce qui est attrayant,
Je me délecte aux splendeurs nuancées.
