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Ici l’on a des jardins sans épines,
C’est l’ornement de cet astre lointain ;
Nous y goûtons, quand le soleil s’éteint,
La longue nuit sous la lune opaline.
La connais-tu, cette lune divine ?
Elle inspira des milliers de quatrains
Que l’on savoure, en comité restreint ;
Ils sont inscrits sur une ardoise fine.
Des bâtiments, presque plus rien ne reste :
De l’Opéra et du Palais Céleste
Depuis longtemps le déclin fut vainqueur.
N’y va donc point, mais reste sur la Terre,
Aucun bonheur n’est interplanétaire ;
L’astre natal doit régner dans ton coeur.
