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Il cherche une rime,
Et pendant qu’il trime,
Il ne songe plus,
À commettre un crime.
Héraldie, seconde fondation: 13 mars 2017. (Héraldique et Poésie)
Héraldie est né le 30 avril 2012, ceux qui l'ont fondé sont maintenant partis. Mais moi, Le Fringant Papillon, je reste dans ses jardins pour butiner ses fleurs. C'est là aussi que l'Enchanteur aux mille poèmes a un atelier.

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Il cherche une rime,
Et pendant qu’il trime,
Il ne songe plus,
À commettre un crime.
Héraldie est né le 30 avril 2012, ceux qui l'ont fondé sont maintenant partis. Mais moi, Le Fringant Papillon, je reste dans ses jardins pour butiner ses fleurs. C'est là aussi que l'Enchanteur aux mille poèmes a un atelier.
Pour vivre heureux, vivons cachés
Poésie musicale, rythmée, parlée ou chantée de sa voix vibrante sur la note de l'Univers.
"On a le droit de le faire" Marguerite Duras, Écrire.
écoutons à l'infini...
... le premier matin du monde est aujourd'hui ...
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J’ai hésité et j’hésite encore avec le titre Art poétique
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Non, non, il ne faut pas hésiter.
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C’est à dire, tu laisserais ? Divertissement est juste, c’en est un mais Art poétique donne plus d’information à mes yeux sur. Nature du divertissement et comme j’ai le soucis d’être économe, je suis tenté par ce second titre. L’hesitation vient du fait que l’Art poétique ne résume pas à ce qui le motive, ici, éviter de commettre un crime.
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Divertissement va très bien avec ton Rubaiyat, je trouve, c’est amusant de dire, j’écris pour ne pas commettre de crime, c’est amusant parce que c’est un peu extravagant quand même.
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Extravagant ? Je ne crois pas du tout, c’est d’ailleurs pour cela que je l’ai gardé. J’ai au contraire l’impression, comme Artaud et bien d’autres, que l’on crée pour s’extirper d’un mauvais pas et parfois ça n’y suffit pas, voir les criminels qu’on été Vincent Van Gogh, Hemingway, Romain Gary, Marilyn Monroe, etc… Si l’on concidère bien sûr, le suicide comme un crime, religieux et social disait Alfred de Vigny. Mais ça ne m’étonnerait pas qu’il existe des créateurs qui soient des criminels, basiques, si je puis dire, car entre l’auto-agressivité et l’hétéro-agressivité, la marge est étroite.
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Ce sur quoi je n’hésite pas, par contre, c’est l’illustration. C’est un extrait de film mais on dirait une toile. Le film est une adaptation de la nouvelle d’Herman Melville, Bartelby. Dans le titre original est ajouté The Scrivener (le copiste) a story of Wall Street. L’histoire toute simple d’un copiste, l’ancêtre de la photocopieuse, très appliqué qui finit par refuser tout travail et jusqu’à son licenciement. Il faudra l’intervention de la police pour le déloger du cabinet notarial où il est employé. Il finit sa vie enfermé, je ne sais plus très bien si c’est dans un asile ou une prison, je n’ai sais pas non plus si il meurt ou pas à la fin. Finalement, ça n’a pas d’importance. Ce qui en a c’est le fait qu’il ne fait plus ce qu’on lui demande de faire, ce pourquoi il est payé, du reste, il ne fait plus rien. Quand j’ai appris que certains y voyait un acte politique, un symbole de la lutte contre le patronat, j’ai été très surpris. Je n’y avais pas pensé, peut- être parce que le patron de Bartelby se montre très attentif pour son employé, il essaie par tous les moyens d’éviter l’intervention de la police et quand le copiste est enfermé, il vient le voir, et essaie d’établir un contact avec lui, en vain. L’image qui sert d’illustration témoigne de cette attitude plutôt empathique, il est loin de lui crier dessus, il se fait le petit possible dans un coin de la pièce. Mais si Bartelby n’est pas un gréviste jusquauboutiste, qu’est ce que ce que c’est ? Un fou ? Je pencherais plutôt pour cette hypothèse, mais en même temps, ce qu’il fait n’est pas insensé, il n’est pas délirant, il n’a pas d’hallucinations, il ne se prend pas pour un autre. Si ce qu’il fait, c’est à dire rien, est insensé, c’est du point de vue d’une logique qui voudrait que nous devions faire quelque chose. À partir d’un moment, à chaque sollicitation de son patron, Bartelby répond par un énigmatique « J’aimerais mieux pas ». Il ne dit pas non, mais il ne dit pas oui non plus. Mon idée est que si cette nouvelle a eu le succès qu’elle a eu, si elle nous interpelle, c’est qu’il y a un Bartelby en chacun de nous, quelqu’un qui à certains moments, refuse de faire, ce « j’aimerais mieux pas », je l’entends comme, « Laissez-moi en paix », littéralement, c’est à dire que ça n’est pas dans la tranquillité qu’il veut qu’on le laisse, mais dans la paix, la vrai, la paix qu’on dit du Christ. Bartelby ne se plaint pas, il n’est pas malheureux, son patron l’est de le voir ne plus rien faire, son patron le suppose malheureux, c’est ça d’ailleurs qui le rend malheureux, il veut lui venir en aide. Bartelby est peut-être le plus heureux des hommes, il n’est plus soumis à aucun désir, pas même celui d’être heureux, rien ne lui manque, c’est un mort vivant.
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Je pense comme toi qu’il y a un Bartleby en chacun de nous. Ce personnage « aimerait mieux ne pas », formule qu’on n’oublie pas, affirmation et négation à la fois, l’être humain dans toute son ambivalence.
Qui est ce Bartleby? Je ne pense pas qu’il soit fou, juste lucide, « J’aimerais mieux ne pas », exprime cet instant avant le choix à faire dans une situation donnée, choix que nous devons faire pour exister. « J’aimerais mieux ne pas » ouvre cet espace de l’entre-deux, espace qui précède l’ instant où l’on optera pour une solution. Cet espace est celui de tous les possibles, espace agréable certes mais non viable.
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