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J’aimais la poésie sans avoir jamais vu
De poète vivant… et puis, une luronne
Ecrivant sous mes yeux, à ce point m’impressionne
Que mon âme aux miroirs ne se reconnaît plus.
Et moi qui me prenais pour un vieillard chenu,
Je me mets à flamber au milieu de l’automne,
Et tous mes bons copains, bien sûr ça les étonne,
De me voir explorer ce parcours inconnu.
Mais mon coeur n’est pas libre, et ma vie est inscrite
Dans un quotidien qui a sa règle et ses rites.
Platoniques seront ces nouvelles amours.
Impossibles plutôt, car c’est trop de souffrance
De réduire l’amour à quelques apparences,
Lui qui voudrait qu’on fît un grand feu, chaque jour.
