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Cet ambidragon habite en Essonne,
Il n’a, semble-t-il, jamais vu la mer ;
Au bois de sapins et de chênes verts,
Sitôt qu’il surgit, les arbres frissonnent.
Ce bûcheron fou, ça les désarçonne,
Et ses ailerons qui brassent de l’air
Sans se reposer, l’été ni l’hiver,
Et ne respectant ni rien ni personne.
Ce temps de tourments, quand finira-t-il ?
Nous le diras-tu, monstre peu subtil ?
Quand deviendras-tu un écologiste ?
Ainsi se plaignaient les arbres d’ici ;
De l’ambidragon, le coeur endurci
Resta sans pitié, je trouve ça triste.
