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Comme je traversais une vigne inconnue
Du côté de Pessac, endroit de tout repos,
Comme je progressais en admirant la vue,
Je m’arrêtais souvent pour dire «Que c’est beau!»
De petits sentiers droits comme des avenues
Où l’on croirait trouver des traces de sabots ;
Quelques fleurs, par endroits, offrant la bienvenue,
Un noble vigneron avec un vieux chapeau.
En ce paisible lieu, la grive vient s’ébattre,
On y rencontre aussi des insectes folâtres,
C’est un port de sagesse et de tranquillité.
Le vin fait oublier tout ce qui est funeste,
Le bureau, le métro, la routine et le reste ;
Ici, c’est le jardin de la sérénité.
