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Nous suivons les chemins, précédés par des anges,
D’un bel espoir porteurs et de fer costumés ;
Certes, nous les aimons, nos gardiens emplumés,
Même si leurs discours ont des accents étranges.
Ces vaillants compagnons ne boivent ni ne mangent,
Et leur coeur n’est jamais de désirs allumé ;
Très rarement l’un d’eux vient avec nous fumer,
Puis, c’est bien surprenant, les gros mots les dérangent.
Leur singularité, vois-tu, c’est leur affaire,
L’ange, le démon, l’homme ont chacun leurs mystères,
Leurs joie et leur tourment, leur peine et leurs amours.
Un ange nommé « muse » escorte le poète,
Qui partage avec lui le plaisir et la fête ;
Quelquefois seulement, certes pas tous les jours.
