
Le soleil déclinant a rougi les nuages,
Il les a caressés de ses derniers rayons.
Je revois de ce jour les plus claires images,
Je les vois défiler au long de l’horizon.
Déjà le feu de camp montre une belle flamme,
Il grandit, cependant que décline le jour.
Sa lueur apaisante illumine mon âme,
Les villageois heureux s’y chauffent tour à tour.
L’homme prend ses plaisirs quand s’endort la nature ;
Avec l’âge, il apprend à garder la mesure,
Pour l’avoir, il est vrai, dépassée autrefois.
Les filles vont danser parmi les étincelles,
La nuit, on ne sait plus laquelle est la plus belle,
On entend seulement la douceur de leur voix.
