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Un modeste clocher posé sur la colline
Que visitent parfois de merveilleux oiseaux ;
Mais plus aucun fidèle en ces lieux ne s’incline
Ni ne trempe sa main au bénitier sans eau.
Dans le jardin des morts poussent quelques roseaux,
Un duc est endormi sous son blason d’hermine ;
L’écho vient souligner le silence des os,
Les vitraux obscurcis jamais ne s’illuminent.
Seul vient ici, le soir, un vieux démon qui court
Après des souvenirs dans le déclin du jour,
Lui dont la vie ne fut qu’une longue vieillesse.
En ce lieu s’assemblaient le peuple et la noblesse
Et ceux qui se tenaient dans le juste milieu ;
Ils vivent à présent dans un monde sans dieux.
Cochonfucius