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La Dame a deux amants, l’un sage et l’autre fou,
L’un qui pense profond et l’autre qui délire ;
Prendre une décision, ce serait un martyre,
Donc la Dame au final ne choisit rien du tout.
La Dame en son jardin longtemps se tient debout,
Évoquant les attraits de ces deux nobles sires ;
L’un qui doucement parle et l’autre qui soupire,
Sans qu’elle se l’avoue, ils lui manquent beaucoup.
L’amour et la souffrance ont engendré la peine,
Me disait l’autre jour la petite sirène ;
Il est vraiment ainsi, ce monde impermanent.
La Dame ne prend point ma complainte au tragique,
Ni le fol amoureux, ni l’homme raisonnant ;
Aucun des trois n’abrite une âme nostalgique.









