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Cet ermite parvient à sublimer l’amour,
Nulle amie devant lui ne doit se mettre nue ;
Il aime cependant draguer une inconnue
À l’ombre des grands bois, dans le déclin du jour.
Son corps est élégant, son esprit n’est pas lourd ;
Son âme quelquefois va planer dans les nues
Au-dessus de la ville aux vastes avenues ;
Aux célestes accents son mental n’est pas sourd.
Libido en repos, mais sans être étouffée ;
Il n’est donc plus question de gagner des trophées,
Ni d’accomplir non plus d’aventureux parcours.
À la douce vestale il ne fait plus la cour,
Il n’écoutera plus les soupirs de la fée ;
Il est bien apaisé, cet humble troubadour.
