
Image d’Herald Dick
Le troll danse au milieu des saules,
Je le prends pour un petit dieu ;
Le mouvement de ses épaules
Est, dans l’azur, si gracieux !
Environné de l’or des feuilles,
Son rire est proche du sanglot ;
Est-ce du sable, est-ce de l’eau
Qu’au clair ruisseau, ses pieds recueillent ?
Sable, or et azur inconnus,
Qu’en aurai-je ici retenu ?
Je ne connais pas leur nature.
Ici ne vient nul rossignol,
Ici ne viennent que des trolls :
Et bien malin qui les capture.
