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Encore un an qui va finir,
Le barde songe à l’avenir.
Il y songe, mais sans alarme,
Sans trembler, sans verser de larmes.
Même, il s’égare, par instants,
On ne sait pas combien de temps.
Puisque la vie n’est pas amère,
Rêvons à de belles chimères.
Elles sont plaisantes à voir,
Plus que nos austères devoirs.
Elles sont douces à entendre,
Ayant une voix grave et tendre,
Au lieu de pourchasser l’amour,
Buvons, dans le calme des jours,
La bière fraîchement brassée,
Servie froide, mais pas glacée.






