
Peinture chinoise
Barde écrivant dans un coin sombre ;
Tant de lectures en amont !
Tant d’écrits de penseurs profonds,
Tant d’amours que dévore l’ombre.
Son crâne où des images vont
De-çà, de-là, formes sans nombre,
Vrais monstres au coeur des décombres,
Poissons des abysses sans fond !
Soudain, dans cette folle tête,
Prend fin la terrible tempête
Qui désolait cet univers ;
Ainsi qu’après une avalanche
Se montre en paix la neige blanche,
Ainsi se montre un joli vers.
