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La petite taverne au bord du Pacifique
Reçoit une sirène, elle m’offre son coeur ;
Alors nous enchaînons les verres de liqueur,
Car je me sens d’humeur à vider les barriques.
La sirène sourit, ses yeux sont magnifiques,
Elle ne prend point garde aux matelots moqueurs ;
Nul de ces beaux garçons d’elle ne fut vainqueur,
Pour un de ses regards, chacun d’entre eux panique.
Or, moi, je ne sais pas dire des mots d’amour,
Mon esprit pour cela se trouve un peu trop lourd ;
La sirène pourtant n’y voit aucun problème.
Elle qui m’a choisi, son âme a ses raisons
Qui mettent au défi toute comparaison ;
Du délire absolu son beau corps est l’emblème.
