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Le buisson sans souci à son plaisir s’adonne ;
Nulle fleur, nul oiseau, nul arbre aux alentours,
La lune et le soleil l’éclairent tour à tour :
D’insectes inconnus ses branches s’environnent.
Ne crois pas qu’au printemps quelques fleurs le couronnent,
Il n’en produira pas, ni la nuit, ni le jour ;
Il subsiste sans peine, il se croit sans amour,
Même si dans son coeur la nostalgie ronronne.
Si la muse venait en briser un rameau,
Il goûterait cela, plus que toute autre chose,
Plus que voir une fleur ou qu’entendre un oiseau.
Qui sait si dans ce coeur est la sagesse enclose?
Buisson de presque rien, frêle comme un roseau,
Qui aurait pu aimer une aubépine éclose.

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Merci dernierendormi
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