
Toile de Dali
L’univers, régi par l’équation coutumière
Dont il ne sait point diverger,
Jongle avec ses photons légers
Qui forment pour nos yeux l’impalpable lumière.
Les poissons dans le flot des torrents sont heureux,
Les oiseaux gonflent leur poitrine ;
L’érudit trace sa doctrine,
Assis à son bureau dans son grenier poudreux.
La forêt s’illumine à des éclats d’un feu
Qui est le sceau des anciens dieux ;
Sur le paysage, il s’imprime.
Le poète est joyeux, il écrit comme un fou
Sur la nature et puis sur tout
Ce qui lui inspire des rimes.
