Aubervilliers en janvier 2010

rolla-courtisanef

Toile de Henri Gervex

Marchant de Saint-­Denis jusqu’à Aubervilliers,
Je suivais le canal où s’ébattaient les truites ;
J’allais voir une femme avec qui j’étais lié,
Toute idée de morale étant en moi détruite.

Elle m’attendait là, debout sur son palier ;
Au soleil de midi vous preniez tous la fuite,
Démons de la tristesse, et vous vous en alliez
Chez d’autres gens semer des délires sans suite.

Abrités par un seul trop grand peignoir de bain,
Nous formions un seul corps, union sans lendemain,
Des moineaux se battaient auprès de la fenêtre.

Corps souples d’animaux, corps nobles des humains,
Tendre douceur du ventre et fermeté des mains,
Dans l’action n’ayant ni un “mais” ni un “peut-­être”.

Cochonfucius

Une réflexion sur « Aubervilliers en janvier 2010 »

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Héraldie, seconde fondation: 13 mars 2017. (Héraldique et Poésie)

Héraldie est né le 30 avril 2012, ceux qui l'ont fondé sont maintenant partis. Mais moi, Le Fringant Papillon, je reste dans ses jardins pour butiner ses fleurs. C'est là aussi que l'Enchanteur aux mille poèmes a un atelier.

Hortus Closus

Pour vivre heureux, vivons cachés

Parhal, poète....

Poésie musicale, rythmée, parlée ou chantée de sa voix vibrante sur la note de l'Univers.

Comme un cheveu sur la soupe

"On a le droit de le faire" Marguerite Duras, Écrire.

pour une seule note

écoutons à l'infini...

Le monde est dans tes yeux ...

... le premier matin du monde est aujourd'hui ...

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