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Maison de l’alchimiste, un étrange décor ;
Un page, pour charmer la muse triomphante,
Lui offrit cette fleur du jardin de l’infante,
Et le voici plus fier que les conquistadors.
Les sonnets décalés que cette muse enfante
Résonnent dans un temple orné de marbre et d’or ;
Le roi regarde ailleurs et la reine s’endort,
Le tiède encens répand son odeur étouffante.
La suite vous narrer, ma plume ne le peut ;
Un scribe du palais, dans un récit pompeux,
De l’intrigue de cour étale les arcanes.
Quand il entend cela, le vieux Mathusalem,
Cessant de caresser les dames du harem,
Se souvient des grands yeux de la belle sultane.
