
J’aimais aller m’asseoir dans le Jardin des Plantes
Où sont des animaux pleins de sérénité ;
Les statues me semblaient des muses nonchalantes
Et j’aimais imiter leur immobilité.
L’Univers, nous montrant si diverse la vie,
Nous incite à chercher, et à songer toujours,
À combler nos désirs, à suivre nos envies,
À parler entre nous la langue de l’amour.
Tant d’univers pliés dans nos petites têtes !
Sobres ou foisonnants, vibrants d’activité,
Les uns retentissant des rumeurs de la fête,
Les autres endormis dans leur passivité.
