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La salamandre, une étrange luronne,
Nous éblouit de sa froide beauté ;
De flamme elle est baignée, de tous côtés,
Comme serait une noire démone.
Il ne faut pas que cela vous étonne,
Et quant à moi, j’en suis même enchanté ;
Aimer le feu, c’est une qualité,
Aussi la braise et sa lueur friponne.
Environné, jadis, du souffle ardent
D’un Cupidon, d’un dieu peu regardant,
Je t’imitais, ma vive salamandre ;
J’aimais la flamme, autant qu’il est humain ;
Qu’en reste-t-il, qu’une poignée de cendres
Et quelques vers au long d’un parchemin…

3 réflexions sur « Dame Salamandre »