
Toile d’Auguste Renoir
Un ermite écoutait le babil des princesses
Et cela lui donnait une envie de chanter.
Son labeur quotidien l’agrippe avec rudesse ;
Il parcourt un chemin rarement fréquenté.
Parfois, il ralentit (lorsque rien ne le presse)
Pour laisser son savoir un peu se décanter,
Pour entendre les sons auxquels il s’intéresse,
Pour transcrire un message en son coeur enfanté.
Il contemple le ciel, quand le silence est grand,
Ou le reflet du ciel dans le gris de l’écran.
Son sommeil est tranquille et sa veille sereine.
Il marche lentement, paisible randonneur,
Ne rêvant ni de joie, ni même de bonheur :
Nous aimons l’univers, car notre vie est vaine.
