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J’aime la pierre calme et le lierre pensif
Qui joliment prospère en la douceur bretonne ;
Le corbeau les salue de son cri monotone,
Un auvent sert d’abri pour un vieillard poussif.
Il compose un sonnet, c’est son jeu compulsif,
Lui qui de l’existence a dépassé l’automne ;
Ses proches font avec, et plus ne s’en étonnent,
Ce n’est qu’un passe-temps, le labeur d’un oisif.
Sa carrière est finie, ce dont il n’est pas triste ;
Ça lui donne le temps de suivre d’autres pistes
Et d’être un sybarite, un homme de loisir.
Il n’a jamais tracé de vers impérissables,
Il est souvent conscient d’écrire sur du sable,
Lui qui d’être quelqu’un n’eut jamais le désir.
