
Composition de l’auteur
Le père Dupanloup, vêtu en majesté
Des habits que jadis porta l’apôtre Pierre,
Prend garde de ne rien laisser traîner par terre
Et que son suspensoir reste bien ajusté.
Sur son trône, il savoure un repos mérité,
Sachant qu’il s’est livré, sous la clarté lunaire,
À des ébats, dit-on, plutôt spectaculaires,
Au gré de son désir toujours ressuscité.
Ô Félix, à bon droit la chronique te vante :
Les nonnes du palais, qui sont plus de cinquante,
Ne disent que du bien de tes pouvoirs divins.
Mais tu rends à présent tes devoirs à l’Église ;
Et, selon l’habitude en ta jeunesse prise,
Tu vides le calice empli du meilleur vin.

Pape sur le trône
Est comme moi, dit mon pote,
Seul il philosophe.
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Les nonnes n’ont pas toujours été consentantes. Etait-ce ce dans un autre univers ?
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