
Le chat lutte avec une abeille
autour de sa fourrure ,
je vois l’azur et ses merveilles ,
un arbre, une mâture ,
la mer apporte à mon oreille
le bruit des aventures
que nous vivrons si tu t’éveilles ,
témérité future.
Je me consacre aux vertes îles ,
favorables au sage
qui sait trouver un dieu tranquille
entre palme et rivage.
Le chat s’en va, brillant et beau ,
pour guetter les oiseaux.
HENRI THOMAS
