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Très respecté par les hommes des bois
Pour sa douceur et son âme orpheline,
Le grand loup rouge, au milieu des collines,
S’en va, s’en vient, cherchant je ne sais quoi.
Quand il est seul, il chante à faible voix,
Cela produit des notes cristallines ;
Nous admirons sa démarche féline
Et ses galops d’animal aux abois.
Vers l’horizon, la ville est assoupie ;
Les citadins bavards comme des pies
Ont terminé leur parcours nonchalant.
Est-ce l’hiver, est-ce encore l’automne ?
La lune est froide et le loup s’en étonne ;
Vers sa tanière il retourne à pas lents.
