
image de l’auteur
Le bleu des murs répond au bleu de l’Océan,
Quant à ses habitants, nul ne connaît leur nombre ;
Les uns sont des vivants, les autres sont des ombres,
Les palais semblent faits pour des hôtes géants.
Là sont des religieux, aussi des mécréants
Et quelques vagabonds dont le gîte est décombres ;
Des rires chaleureux et des paroles sombres,
Des murs fort élevés et des fossés béants.
En suivant les trottoirs, le voyageur s’étonne
Que la plupart du temps ne s’y trouve personne,
À de nombreux moments, la ville d’azur dort.
Les touristes s’en vont de cet endroit trop calme ;
Au village voisin ils s’assoient sous les palmes
Pour prendre à la terrasse un bon café bien fort.
