
Le sujet est futile en ces jours mal-meneurs :
Le vers est délaissé au profit de la prose,
La lassitude en est certainement la cause,
Depuis la nuit des temps, il était à l’honneur.
Je le regrette un peu, car il fait mon bonheur,
C’est pourquoi ce matin, un sonnet, je compose,
Mais au fond de moi, je rêve d’autre chose,
De ce désir enfuit, en voici la teneur ;
Il me plairait d’écrire une pièce classique,
Cela n’est pas, je crois, à des fins narcissiques,
Même si mon égo ne s’en émouvrait pas.
J’apprécie avant tout la rythmique et la rime
De dialogues tenus, avec esprit, en prime,
Peut-être, confiné, franchirai-je le pas ?

Une réflexion sur « Rêve de classique »