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La lune bleue incite une âme à la paresse,
Et je trouve que c’est conforme à la raison ;
La rumeur du feuillage est comme une caresse,
Un silence de rêve entoure la maison.
Il est temps de songer à des enchanteresses
Dont le charme éternel fut sans comparaison ;
Il est temps de songer à des temps d’allégresse,
Tandis que le jardin offre ses floraisons.
Lune et poète sont deux entités oisives,
Leur peine est éternelle et leur joie est furtive ;
En écrivant cela, je tombe de sommeil.
La ronde des saisons rassure une âme pâle,
Surtout quand vient briller cette lune d’opale ;
Seuls les hyperactifs préfèrent le soleil.
