
Toile de Steve Hanks
The drifter’s niece turned twenty. He softly sang in French:
Garde-nous toujours au printemps,
Alouette de nos vingt ans ;
Bienheureux qui les a longtemps.
Rien n’est pour moi meilleur présage
Ici-bas, que le paysage
Et l’horizon de ton visage.
Les jours d’hier se sont enfuis,
Les lendemains n’ont rien produit ;
Et nos vingt ans, c’est aujourd’hui.
Cochonfucius remarked: “A niece is very much like a sister in an uncle’s eye, but she herself sees that man as a less serious version of her father”.
La nièce du gyrovague eut vingt ans. Il composa la chanson suivante :
Good lark, I’m twenty, sing a song,
Abide with us, it will be spring:
Being twenty should last for long.
Remember, you are my landscape;
If I ever dared to escape,
Even this song would lose its shape.
Long days of old are forgotten,
Long tomorrows will bring nothing;
Every day, we should be twenty.
Cochonfucius fit la remarque suivante : « Un oncle voit souvent sa nièce comme une petite soeur. Mais pour elle, le bonhomme est comme son père, en moins sérieux. »
The drifter’s niece
felt sadness. He sang in French:
Goûte à la saveur d’aujourd’hui,
À la douceur qui se produit,
Brève, quand le bonheur s’enfuit.
Retourne à présent ton visage
Ici-bas, vers le paysage
Et la clarté d’un bon présage.
Les chansons d’il y a bien longtemps,
Le soir, berceront tes vingt ans ;
Elles naquirent au printemps.
Cochonfucius remarked: Sadness teaches, at a price.
La nièce du gyrovague s’attrista.
Il composa la chanson suivante :
Get the taste of being twenty,
And when your joy turns to nothing,
Be sure it is not forgotten.
Remember, this song has no shape:
It just teaches you to escape,
Entering into your own landscape.
Let every day be short, be long;
Life needs winter as well as spring,
Enjoy it as you would a song.
Cochonfucius fit la remarque suivante : De tristesse on apprend, et c’est triste.
