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De surprenantes fleurs le marais s’embellit,
Que j’entends coasser et chanter dans l’aurore ;
Le troll en est charmé, l’ondine les adore,
Pour reines de ces eaux le peuple les élit.
Apollon les planta dans des temps abolis,
Et du haut de son ciel il les contemple encore ;
Elles sont à nos yeux les joyaux de la flore,
Le noble nénuphar devant elles pâlit.
Personne n’a compris jusqu’où vont leurs racines,
Un mystère de plus, ce sont des fleurs divines
Ayant séduit le coeur des sages et des fous.
Linné catalogua cette espèce nouvelle,
J’en vois la description dans son oeuvre immortelle ;
Je n’en suis pas surpris, car cet homme sait tout.

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