Diogène de sa lampe éclairait en plein jour

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Toile anonyme

Diogène de sa lampe éclairait en plein jour
Les citoyens surpris de ce coup de folie.
« Quelle illumination est donc la tienne, pour
Que de nuit et jour soit différence abolie ? »

Ma nature est bouddhique, a répondu le maître,
Je suis illuminé dans tout mon intérieur,
Votre esprit est obscur, si je puis me permettre,
Et vous vous complaisez dans un sort inférieur.

Quand je serai très vieux, j’écouterai les femmes,
Et je les écoutais quand j’étais un marmot.
Je ne connais que trop la douceur de leur âme ;
Et que leur coeur peut fondre à la chaleur d’un mot.

Le serpent, comme moi, n’est pas trop féministe.
Je ne suis, comme lui, un manipulateur,
Je sais que trop aimer une femme rend triste,
Et qu’aucun bien ne vient à un admirateur.

(C’est Diogène qui parle, et pas Cochonfucius.
Diogène se servait plutôt de sa main gauche
Que d’un corps féminin pour polir son phallus,
Car cela lui semblait une moindre débauche.

Je ne prends pas toujours Diogène pour mentor,
J’aime que mes leçons me viennent d’une muse ;
Et sans aller jusqu’à Diogène donner tort,
Je diffère de lui quand de mon sexe j’use).

* * * * *

Cochonfucius

Quatre magiciennes

musessueur

Toile d’Eustache Le Sueur

La première inspira des vers et de la prose
Comme j’en écrivais quand j’avais dix-sept ans ;
Une autre m’emmena dans les bois envoûtants
Qui jadis s’étendaient au nord-est de Formose.

Puis une autre m’offrit quelques nuits parisiennes ;
Quelques lettres aussi, sur du beau papier bleu.
Et puis… Que puis-je dire, à présent, je suis vieux,
Pourquoi de ces douceurs faut-il qu’il me souvienne ?

Hélas ! J’ai même appris (un jour d’anniversaire)
Qu’une charmante amie d’antan ne vivait plus ;
Ne restent que les mots, combien de fois relus,
Des lettres que je range au bas d’une étagère.

Cochonfucius

Trois enchanteresses

triade

Composition de l’auteur

La première admire une branche
Qui verdira jusqu’en été ;
Le buisson vers elle se penche,
Par son charme il est enchanté.

La deuxième explore un grand songe
Qui se déroule, lentement,
Dans un silence qui s’allonge
Comme le discours d’un amant.

La troisième est un peu farouche ;
Elle se souvient d’un ami.
On pourrait lire sur sa bouche
Le nom que l’amour y a mis.

Cochonfucius

Héraldie, seconde fondation: 13 mars 2017. (Héraldique et Poésie)

Héraldie est né le 30 avril 2012, ceux qui l'ont fondé sont maintenant partis. Mais moi, Le Fringant Papillon, je reste dans ses jardins pour butiner ses fleurs. C'est là aussi que l'Enchanteur aux mille poèmes a un atelier.

Hortus Closus

Pour vivre heureux, vivons cachés

Parhal, poète....

Poésie musicale, rythmée, parlée ou chantée de sa voix vibrante sur la note de l'Univers.

Comme un cheveu sur la soupe

"On a le droit de le faire" Marguerite Duras, Écrire.

pour une seule note

écoutons à l'infini...

Le monde est dans tes yeux ...

... le premier matin du monde est aujourd'hui ...

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