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Quand un canard bizarre en beau cygne se change,
Il doit, à grands efforts, assumer son destin ;
Porteur d’un feu vivant qui jamais ne s’éteint,
Son coeur ne craindra rien, malgré ce sort étrange.
Il est devenu grand sans devenir un ange,
Cette métamorphose, Andersen la dépeint ;
Il n’abandonne pas les canards, ses copains,
Lui qui bien volontiers les mêmes poissons mange.
Ayant la même joie et la même douleur,
Ils n’ont aucun besoin d’avoir même couleur ;
Nullement l’un d’entre eux les autres ne réprouve.
Même avec le corbeau qui peut sembler noirci,
Un vrai terrain d’entente au fil des jours ils trouvent ;
La diversité règne, et c’est fort bien ainsi.







