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Du roi griffon la soif ne peut s’éteindre,
Dans son manoir il boit sans se cacher ;
Les courtisans qui lui sont attachés
Boivent aussi, trop même, on peut le craindre.
Or, qui voudra ces ivresses dépeindre ?
Et qui voudra sur ce sujet plancher ?
Sur de tels gens nul ne va se pencher,
Rien ne viendra, d’ailleurs, nous y contraindre.
Ah ! Ce griffon, toutes peurs abolies,
Tombe toujours où son penchant l’entraîne ;
Bientôt sera cette perte accomplie.
Si l’existence est une chose vaine,
N’est-il pas mieux de toujours boire ensemble ?
C’est la sagesse, ou bien, ça y ressemble.





