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Ils veulent à ce coeur toute sa force rendre,
De l’hiver de sa vie oubliant la froideur ;
Quand ce viscère aura retrouvé son ardeur,
À nouveau pourra-t-il de ses plaisirs s’éprendre.
Ils m’ont bien raconté comment ils vont s’y prendre,
Les uns se comparant à des raccommodeurs,
Et d’autres évoquant le métier d’accordeur ;
Ces deux corporations ont l’air de bien s’entendre.
Mon vieux coeur, n’aie donc plus de ces craintes d’antan ;
Tu seras comme neuf, dans assez peu de temps,
Tu ne connaîtras plus ces frayeurs qui t’agitent.
On te remet en forme, organe travailleur,
Ta vie s’adoucira, tes jours seront meilleurs ;
De nos cardiomanciens célébrons le mérite.
