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Cette dame d’été connaît plusieurs caresses,
Il peut même advenir que j’en sois empourpré ;
Sa chambrette n’est pas un logis de paresse,
C’est le coeur d’un volcan, nul ne peut l’ignorer.
J’écoute au long des jours ses mots d’enchanteresse,
Ils sont pleins de fraîcheur, et j’en suis éclairé ;
Dame des beaux matins, dame des forteresses,
Par son noble regard me voici rassuré.
Et que m’importeront la puissance et la gloire
Et les vins de l’Alsace et les vins de la Loire,
Avec elle je dors en cet heureux séjour.
Il est donc savoureux, le temps de la retraite,
L’un pour l’autre priant, tels deux anachorètes,
C’est pour le temps qui vient, ce n’est pas pour toujours.
