
image de l’auteur
D’invisibles marins vident plus d’une coupe,
D’avoir un tel vaisseau, cela les rend joyeux ;
La voile seulement se présente à nos yeux,
Qui semble, en cet instant, prendre le vent en poupe.
L’équipage est nourri d’imperceptible soupe,
Avec des produits bio, ce qu’on trouve de mieux;
De ce même potage ont mangé leurs aïeux,
Qui, tout comme eux, formaient d’inséparables groupes.
Sous le soleil de mai qu’un nuage voila,
Ils ne porteront point leurs habits de gala ;
Car ils sont, tout le jour, nus comme des squelettes.
Autour d’eux, l’Océan fait miroiter ses flots,
Un vent souffle du Nord, qui les change en poètes ;
Bonne route à vous tous, merveilleux matelots !
