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Ce noble ambicheval lit à la fois deux livres,
Un nez dans une thèse et l’autre en un roman ;
L’animal les parcourt tous deux rapidement,
L’effort lui est léger, sauf quand il est bien ivre.
Ces textes recoupant des temps qu’il a pu vivre
Apportent la sagesse à son entendement ;
La galère, jadis, qu’il vécut bravement,
Et ce petit jardin qui fut vêtu de givre.
Il lui semble revivre et son passé rejoindre,
De cent mille détails il retrouve le moindre ;
Même les illusions, le délire, les rêves.
Les souvenirs sérieux lui reviennent aussi,
Qui à son double esprit donnèrent du souci ;
Il ne fit avec eux la paix, mais une trêve.
