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Tu es Dieu de Janvier sur la terre et sur l’onde,
Ouvrant un nouvel an sur la plaine et le mont,
Janus, tu viens ici changer l ’âge du monde,
Apportant la vieillesse à l’Adam de limon.
Les années qui par toi jadis furent éteintes
N’ont jamais déposé de trace dans les airs ;
Même le souvenir de puissantes étreintes
Compte pour presque rien, dans ce vaste univers.
Janus, toi qui n’as pas toujours figure humaine,
Tu nous offres parfois d’impossibles amours ;
D’autres fois, par bonheur, rien qu’une année sereine
Qui de l’an précédent recommence les jours .

Une réflexion sur « Janus hippomorphe »