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J’ai changé ma couleur pour éblouir vos yeux,
Moi, le plus bel oiseau qu’on trouve en ces parages ;
Mes ornements sont d’or, symbole de courage,
Dignes de refléter la lumière des cieux.
L’héraldiste, s’il vient travailler en ces lieux,
Voudra dans son bestiaire ajouter ce mirage ;
Que les coqs des fermiers n’en prennent pas ombrage,
Je dis que ma personne est plus proche de Dieu.
Un coq a répondu « Ça ne m’importe guère,
Je ne peux m’abaisser à te faire la guerre ;
Car c’est tant mieux pour toi si tu te crois charmant. »
Or, les coqs sont, dit-on, moins que le paon fragiles,
Lui qu’ils ont appelé colosse aux pieds d’argile ;
Sa gloire ne vaut point qu’on en fasse un roman.

Il a une drôle de tête ce paon teint ! Est-ce en rapport avec sa gloire?
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Une étrange de marionnette ce paon teint.
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