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Je suis ce presque rien qui fleurit sur les pentes,
Petite tache rouge au sein d’un monde vert ;
En ces lieux ne prospère aucun démon pervers,
Mais un homme rêveur dont Lilith fut l’amante.
J’ai de l’admiration pour les oiseaux qui chantent,
Mon coeur regrette un peu leur absence en hiver ;
Je tiens un petit rôle en ce vaste univers,
Sévère est la nature, elle n’est pas méchante.
Mon corps au long du jour se nourrit de soleil,
Je bois de la rosée au sortir du sommeil ;
Ces deux trésors pour moi sont comme une fortune.
Mon regard de fleur voit plus loin que l’horizon,
Mon délire est savant plus que votre raison ;
Je compose des vers aux soirs de pleine lune.
