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Ici vécut jadis la muse polyandre,
Elle qui toujours prit ce qu’elle a désiré :
Cette maison se dresse en un lieu retiré
Arborant de vieux murs peints d’une couleur tendre.
Qui pourrait aujourd’hui de l’absente s’éprendre ?
Qui pourrait pour ses yeux disparus soupirer ?
Un poète sans doute ainsi peut délirer,
C’est principalement ce qu’il sait entreprendre.
Je connais des témoins de ces années heureuses,
Qui ne se lassent point de me les raconter,
Un parfum nostalgique à ces instants s’élève.
Muse, de qui es-tu maintenant l’amoureuse ?
Je sais bien qu’il en est selon ta volonté,
Libre dans l’existence ainsi que dans tes rêves.
Cochonfucius