
Composition de l’auteur
Le ciel, un globe de noirceur ;
La mer, du noir sans épaisseur.
Le phare s’adresse à la terre
Avec son éventail solaire.
Lui qui sans cesse tourne et luit,
Qui cherche-t-il en cette nuit ?
Veut-il, en ma poitrine frêle,
Voir mon coeur, cette chair mortelle ?
Regarde donc ce noir rocher
Auquel il se tient accroché :
Un corbeau toujours le picore,
Je ne crois pas qu’il saigne encore.
