
Toile de 张茂林 Maolin Zhang
Or, certains jours sont beaux, au milieu de l’hiver,
Déjà, chacun d’entre eux est plus long que la veille ;
D’un petit souffle tiède, un chacun s’émerveille
Et fait confiance au cycle animant l’univers.
Silencieux et pensif devant un bourgeon vert,
Ou quand l’oiseau chanteur en plein frimas s’éveille,
Ou quand bourdonne un peu une dormante abeille,
Je ne sais pas montrer ces choses dans mes vers.
Je ne sais pas montrer l’attente, la langueur,
La tiédeur des instants qui traînent en longueur,
Les mots de réconfort que murmure la brise.
Je ne veux pas montrer l’ambiance de bureau,
Où l’humour fait le tour de son degré zéro,
Sur fond de résultats dignes de l’entreprise.
